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Je sais pas si vous avez constaté la même chose que moi.

Tous les ans, en début d’année, une sorte de vent de volonté de mieux faire s’abat sur la planète.

Chacun cherche à se remettre en question, à identifier ce qui ne va pas bien et décide, un peu sous la pression culturelle, de mettre un terme aux dysfonctionnements les plus importants : Trop manger, trop boire, trop travailler, manquer d’attention à l’autre, ne pas penser à soi… la liste peut être longue, même si, au fond, les problématiques humaines tournent souvent autour des mêmes thèmes.

Et puis, la nouvelle année déroule ses jours qui, comme un rouleau compresseur, viennent écraser ces bonnes résolutions sous une couche plus ou moins épaisse d’habitudes.

Il s’en suit de la frustration et souvent de la culpabilité qui participent à la reprise de nos anciens schémas.

L’antidote qui est proposée est la conscience. En effet, comment changer si un travail préalable de conscience n’est pas entrepris pour construire ou imaginer formellement un nouveau chemin, suffisamment visible et attrayant pour nous aider à le suivre, plutôt que de céder à la facilité du connu et du moindre effort.

Seulement voilà, de mon point de vue, la conscience seule ne suffit pas. Seule une conscience éclairée donne le pouvoir de parcourir la voie de notre vraie vie.

Dans mon propos, je vois la conscience comme la capacité d’être présent à ce qui se déroule au moment où cela se déroule.

La plupart d’entre nous nous rendons compte que nous vivons une bonne partie de notre vie sans être présent, nos automatismes se chargeant de réagir à notre place pour faire face aux situations qui se présentent.

Nous faisons donc des efforts pour être de plus en plus présents dans l’instant, afin de vivre notre vraie vie, instant après instant.

Seulement voilà ce que je constate souvent :

Face à un événement, en toute conscience (lorsque nous y arrivons) nous observons ce qui est présent et nous cherchons, toujours en pleine conscience, à y répondre au mieux plutôt que d’y réagir.

Néanmoins, nous ne pouvons agir qu’en fonction de ce que nous voyons au travers de notre pleine conscience.

Pour illustrer le propos, imaginez que vous possédiez une lanterne et que, grâce à votre travail de conscience, vous ayez acquis le réflexe de l’allumer lorsque vous êtes en difficulté.

Imaginez que vous n’avez pas pris la précaution, d’abord de nettoyer méticuleusement les carreaux lorsque vous l’avez acquise, puis d’entretenir leur propreté ;

Lorsque vous l’allumerez, vous ne verrez que ce que la lumière qu’elle émettra vous permettra de voir.

Si les carreaux sont très sales, alors, malgré que vous soyez conscient (par exemple parce que la peur ne vous aveugle pas) vous n’aurez pas accès à la réalité mais seulement à une partie qui ne sera pas forcément suffisante pour vous permettre une action juste, en accord avec votre vraie vie.

Alors, me direz-vous, comment m’assurer que ma lanterne est en bonne état et me fournit en toutes circonstances la lumière suffisante pour éclairer des actions justes ?

La Vie est là pour cela, à condition d’utiliser sa conscience pour saisir les leçons qu’elle nous offre.

Il me semble que la 1ére des précautions à prendre pour pouvoir bénéficier de ces leçons est de considérer que nous sommes à 100% responsable de notre vie et que ce qui arrive n’est JAMAIS de la faute de l’autre.

Ce principe si simple nous permet de revenir systématiquement nettoyer les carreaux de notre lanterne. Si nous ne voyons pas en quoi nous sommes responsables de ce qui arrive, alors, c’est que nos carreaux ne sont pas assez propres.

Il y a, bien sûr, mille autres façons de vivre sa vraie vie, mais celle-ci en est une et peut-être aidera-t-elle certaines ou certains d’entre vous à progresser dans leur vraie vie.

Si c’est le cas, alors, je n’aurai pas perdu du temps à écouter cette intuition qui est montée en moi très récemment.

Chaleureusement

Guy

Nota : Vos commentaires seront les bienvenus

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